Added to these talents was Churchill's remarkable skill at swaying men's opinions which enabled him to win the hearts of the B.B.C. listening public and Members of Parliament alike. His abounding energy gave him to wide-ranging (if sometimes blundering) activity, and he possessed that hint of eccentricity which tends to appeal to the Anglo-Saxon mind. Embracing the whole were deep-rooted moral and religious convictions, extending to an unshakable belief in the providential superiority of the British nation. For the security of the latter, Churchill considered all means not only justified, but also morally desirable. Kipling summed it up: "My country, right or wrong".
To help fill out the portrait, let us look to a typical passage in the Brooke diaries, describing a conference on May 27, 1941, when Brooke was C.-in-C., Home Forces:
"P. M. in Great form and on the whole a very successful meeting. It is surprising how he maintains a light-hearted exterior in spite of the vast burden he is bearing. He is quite the most wonderful man I have ever met, and is a source of never-ending interest, studying him and getting to realise that occasionally such human beings make their appearance on this earth-human beings who stand out head and shoulders above all others.
And again, on August 6, 1942, when Brooke refused to exchange his post as Chief of the Imperial General Staff for that of C.-in-C., Middle East, which Churchill was offering him:
"I could not put the real reasons to Winston.... Whether I exercised any control or not, I knew by now the dangers to guard against. I had discovered the perils of his impetuous nature. I was now familiar with his method of suddenly arriving at some decision as it were by intuition without any kind of logical examination of the problem. I had, after many failures, discovered the best methods of approaching him. I knew that it would take at least six months for any successor, taking over from me, to become as familiar with him and his ways. During these six months anything might happen."
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LA GRANDE-BRETAGNE AUX BAIES | Partie 2
À ces talents s’ajoutait l’habileté remarquable de Churchill à influencer les opinions des hommes, ce qui lui permit de gagner le cœur de la BBC. à l'écoute du public et des députés. Son énergie débordante lui donnait une activité de grande envergure (bien que parfois maladroite), et il possédait ce soupçon d'excentricité qui tend à séduire l'esprit anglo-saxon. L’ensemble était dominé par des convictions morales et religieuses profondément enracinées, s’étendant jusqu’à une croyance inébranlable dans la supériorité providentielle de la nation britannique. Pour la sécurité de ces derniers, Churchill considérait que tous les moyens étaient non seulement justifiés, mais aussi moralement souhaitables. Kipling l'a résumé ainsi : « Mon pays, à tort ou à raison ».
Pour aider à compléter le portrait, regardons un passage typique du journal de Brooke, décrivant une conférence le 27 mai 1941, lorsque Brooke était C.-in-C., Home Forces :
"P. M. en grande forme et dans l'ensemble une réunion très réussie. Il est surprenant de voir à quel point il conserve un extérieur léger malgré l'énorme fardeau qu'il porte. C'est tout à fait l'homme le plus merveilleux que j'aie jamais rencontré, et c'est un source d'intérêt sans fin, je l'étudie et je réalise que de temps en temps de tels êtres humains font leur apparition sur cette terre, des êtres humains qui se démarquent de la tête et des épaules de tous les autres.
Et encore, le 6 août 1942, lorsque Brooke refusa d'échanger son poste de chef d'état-major impérial contre celui de C.-in-C., Moyen-Orient, que lui offrait Churchill :
"Je ne pouvais pas expliquer les vraies raisons à Winston... Que j'exerce un quelconque contrôle ou non, je connaissais désormais les dangers contre lesquels il fallait se prémunir. J'avais découvert les périls de sa nature impétueuse. J'étais maintenant familier avec sa méthode de arrivant soudainement à une décision, pour ainsi dire par intuition, sans aucune sorte d'examen logique du problème, j'avais, après de nombreux échecs, découvert les meilleures méthodes pour l'approcher. Je savais qu'il faudrait au moins six mois pour prendre un successeur. de ma part, pour me familiariser avec lui et ses manières. Pendant ces six mois, tout peut arriver.
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