FEYDEAU, Georges (Léon-Jules-Marie-), 1862-1921 | Playwright

LIFE

   Georges Feydeau's farces are constantly in performance in 70 theatres, on average, around the world, and are on the permanent repertoire on the Comédie-Française and the English National Theatre. Modern audiences appreciate Feydeau for the same reasons as his contemporaries did: his plots are absurd yet logical, and the action moves so fast and hilariously that there is no time to note the cruelty under the surface.

   The playwright's father Ernest (1821-1873) started out as a stockbroker but turned to writing after meeting Théophile Gautier. Ernest Feydeau tried his hand at novels, poetry, journalism, and history, unaware that most of his work was mediocre. He achieved fame with a scandalous realistic novel, "Fanny" (1858), thanks to the Archbishop of Paris, who denounced it as indecent. Ernest was a friend of Flaubert, Hugo, and Alexandre Dumas "fils", and considered himself their literary equal. The Goncourt brothers recorded their disparaging views of him in their journal. 

   Feydeau's mother, Léocadie (Lodzia) Zewska, was a dazzling society beauty with a series of high-ranking conquest to her credit when she met the widowed Ernest in 1861. He was surprised that she accepted his proposal. They were married in January 1861 and Georges was born on 8 December 1862. Rumours immediately began to circulate that George's father was either the Duc de Morny or the Emperor Napoleon III. Léocadie made no comment about the Duke, but was indignant in later years that anyone should suggest a link between her intelligent son and "that imbecile" Napoleon III.

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FEYDEAU, Georges (Léon-Jules-Marie-), 1862-1921 | Dramaturge

VIE

   Les farces de Georges Feydeau sont constamment joués dans 70 théâtres en moyenne à travers le monde, et figurent au répertoire permanent de la Comédie-Française et de l'English National Theatre. Le public moderne apprécie Feydeau pour les mêmes raisons que ses contemporains : ses intrigues sont absurdes mais logiques, et l'action se déroule si rapidement et si hilarante qu'on n'a pas le temps de déceler la cruauté qui se cache derrière.

   Le père du dramaturge, Ernest (1821-1873), débuta comme agent de change, mais se tourna vers l'écriture après sa rencontre avec Théophile Gautier. Ernest Feydeau s'essaya au roman, à la poésie, au journalisme et à l'histoire, ignorant la médiocrité de la plupart de ses œuvres. Il acquit la célébrité grâce à un roman réaliste à scandale, « Fanny » (1858), que l'archevêque de Paris dénonça comme indécent. Ernest était l'ami de Flaubert, Hugo et Alexandre Dumas « fils », et se considérait comme leur égal littéraire. Les frères Goncourt notèrent leurs opinions désobligeantes à son égard dans leur journal.

   La mère de Feydeau, Léocadie (Lodzia) Zewska, était une beauté mondaine éblouissante, forte de nombreuses conquêtes de haut rang lorsqu'elle rencontra Ernest, alors veuf, en 1861. Il fut surpris qu'elle accepte sa demande. Ils se marièrent en janvier 1861 et Georges naquit le 8 décembre 1862. Des rumeurs commencèrent aussitôt à circuler selon lesquelles le père de Georges était le duc de Morny ou l'empereur Napoléon III. Léocadie ne fit aucun commentaire sur le duc, mais s'indigna plus tard que quiconque puisse suggérer un lien entre son fils intelligent et « cet imbécile » Napoléon III.