Monday, March 25, 2024
THE CASE FOR MORE GRADUAL URBAN DEVELOPMENT
Clearly, the current fascination with iconic architecture challenges traditional ideas about how cities should develop. There will always be boomtowns like Dubayy, but most great cities have grown slowly and organically. When spectacular architecture becomes a way to fix the problems of ailing cities - or their major institutions and corporations - it can lead to the neglect of the small, everyday elements that make their communities livable and workable. American sociologist William H. Whyte referred to such elements - parks, trees, walkable streets, local shops - as "tremendous trifles." He pointed out that however trivial they might seem, and however little press they get, they can have a dramatic cumulative effect on the health of a city.
Paris, for example, has as many famous architectural monuments as any capital in the world. Yet it is also a city of cafes, gardens, and parks, with an inexhaustible supply of great walks. This interplay between big and little, grand and ordinary, makes the French metropolis such a memorable place. When people think of Florence, they may envision its cathedral, the Duomo, or the Uffizi Palace museum. Yet most of the city's buildings are anonymous background structures that frame streets and plazas without calling attention to themselves. The same can be connective tissue is as important, as spectacular individual monuments.
Signature architecture alone, however dramatic, will not produce the kinds of transformations for which many cities are hoping. To create a truly distinctive urban environment, cities also need to provide decent, successful places in which people can live their ordinary lives. Such environments cannot develop overnight. One building, even a great building, is only a first step.
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LES AVANTAGES D’UN DÉVELOPPEMENT URBAIN PLUS GRADUEL
De toute évidence, la fascination actuelle pour l’architecture emblématique remet en question les idées traditionnelles sur la manière dont les villes devraient se développer. Il y aura toujours des villes en plein essor comme Dubaï, mais la plupart des grandes villes ont connu une croissance lente et organique. Lorsque l’architecture spectaculaire devient un moyen de résoudre les problèmes des villes en difficulté – ou de leurs principales institutions et entreprises – elle peut conduire à négliger les petits éléments quotidiens qui rendent leurs communautés habitables et fonctionnelles. Le sociologue américain William H. Whyte a qualifié ces éléments – parcs, arbres, rues piétonnières, magasins locaux – de « super bagatelles ». Il a souligné que, même si ces mesures peuvent paraître insignifiantes et même si elles font peu l'objet de la presse, elles peuvent avoir un effet cumulatif considérable sur la santé d'une ville.
Paris, par exemple, possède autant de monuments architecturaux célèbres que n'importe quelle capitale du monde. Mais c'est aussi une ville de cafés, de jardins et de parcs, avec une réserve inépuisable de belles promenades. Cette interaction entre grand et petit, grand et ordinaire fait de la métropole française un lieu si mémorable. Quand les gens pensent à Florence, ils peuvent imaginer sa cathédrale, le Duomo ou le musée du Palais des Offices. Pourtant, la plupart des bâtiments de la ville sont des structures d'arrière-plan anonymes qui encadrent les rues et les places sans attirer l'attention sur elles-mêmes. Le tissu conjonctif peut être aussi important que les monuments individuels spectaculaires.
L’architecture de marque, aussi spectaculaire soit-elle, ne produira pas à elle seule le type de transformations qu’espèrent de nombreuses villes. Pour créer un environnement urbain véritablement distinctif, les villes doivent également offrir des lieux décents et performants dans lesquels les gens peuvent vivre leur vie ordinaire. De tels environnements ne peuvent pas se développer du jour au lendemain. Un bâtiment, même un grand bâtiment, n'est qu'une première étape.
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