Friday, March 29, 2024

CHRISTIANS ARE NOT SUBJECT TO SHARIA LAW.

In Pakistan, for example, ever since independence, they have been claiming that there should be a committee of ulema to scrutinise legislation passed in the Sharia; but the statesmen fear the rigidity of the ulema and their ignorance of modern conditions, and have not yielded to them. General Zia does not indeed seem to have made some concessions to Islamic fundamentalism in the last year or so, but the implications of this are not yet altogether clear. Concessions to fundamentalism are not the same as restoring the power of the ulema, though there may be some linking. Concessions to fundamentalism had also been made in the Sudan before the recent change of government, but once again the implementations for the ulema are not clear. So long as the statesmen and a sufficient number of ordinary Muslims want their countries to be run as modern countries, and so long as the ulema are not prepared to make radical changes in their methods, the latter are unlikely to regain anything like their former powers. Iran is in a special position because it is the only Islamic country where the Imamite or Twelver form of Shiism is the official religion. According to Imamite doctrine the rightful successor to Muhammad as Head or imam of the community of Muslims was his cousins and son-in-law Ali, followed by his sons al-Hassan and al-Husayn. The imamate then passed by designation from father to son, until in 874 the Twelfth Imam disappeared or, as the Imamites believe, went into "occultation". They consider that he is still alive and will return as the Mahdi, "the guided one", at an appropriate time to set everything right in the world. Meanwhile any ruler in Iran is only a kind of temporary locum tenens, whereas the fullest knowledge of the mind of the "hidden imam" is possessed by the ulema. During the last two or three centuries thay have taken advantage of weaknesses in the ruling dynasties to increase their privileges, such as receiving the religious taxes directly and not through the Shah. They have thus become largely independent of the ruler, unlike the ulema in most Sunnite countries whose career-structure tends to be controlled by the ruler. --- LES CHRÉTIENS NE SONT PAS SOUMIS À LA CHARIA. Au Pakistan, par exemple, depuis l’indépendance, ils prétendent qu’il devrait y avoir un comité d’ulémas pour examiner la législation adoptée dans le cadre de la charia ; mais les hommes d’État craignent la rigidité des oulémas et leur ignorance des conditions modernes et n’y ont pas cédé. Le général Zia ne semble en effet pas avoir fait quelques concessions au fondamentalisme islamique au cours de la dernière année, mais les implications de cette situation ne sont pas encore tout à fait claires. Faire des concessions au fondamentalisme n’est pas la même chose que restaurer le pouvoir des oulémas, même s’il peut y avoir un certain lien. Des concessions au fondamentalisme avaient également été faites au Soudan avant le récent changement de gouvernement, mais une fois de plus, les résultats pour les oulémas ne sont pas tout à fait clairs. Tant que les hommes d’État et un nombre suffisant de musulmans ordinaires souhaitent que leurs pays soient dirigés comme des pays modernes, et aussi longtemps que les oulémas ne sont pas prêts à opérer des changements radicaux dans leurs méthodes, il est peu probable que ces derniers retrouvent un pouvoir comparable à leurs anciens pouvoirs. L’Iran se trouve dans une position particulière car c’est le seul pays islamique où le chiisme imamite ou duodécimain est la religion officielle. Selon la doctrine imamite, le successeur légitime de Mahomet en tant que chef ou imam de la communauté musulmane était son cousin et gendre Ali, suivi de ses fils al-Hassan et al-Husayn. L'imamat passa ensuite par désignation de père en fils, jusqu'à ce qu'en 874 le douzième Imam disparaisse ou, comme le croient les Imamites, entre en « occultation ». Ils considèrent qu'il est toujours en vie et qu'il reviendra sous la forme du Mahdi, "le guidé", au moment opportun pour tout remettre d'ordre dans le monde. Pendant ce temps, tout dirigeant iranien n'est qu'une sorte de suppléant temporaire, tandis que la connaissance la plus complète de l'esprit de « l'imam caché » est possédée par les oulémas. Au cours des deux ou trois derniers siècles, ils ont profité des faiblesses des dynasties dirigeantes pour accroître leurs privilèges, comme par exemple percevoir les impôts religieux directement et non par l'intermédiaire du Shah. Ils sont ainsi devenus largement indépendants du dirigeant, contrairement aux oulémas de la plupart des pays sunnites dont la structure de carrière tend à être contrôlée par le dirigeant.

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